Le week-end du premier août, j'ai pris ma douche, à l'aviron. Ou plutôt mes douches. Deux retournements en skiff le samedi, et le dimanche une vague prise de plein fouet en quatre a décemment rempli le bateau d'une eau qui inévitablement s'est retrouvée sur nous au moment du rangement (pour sortir le bateau de l'eau, on le soulève, on le retourne et on le porte au-dessus de la tête).
Ce week-end, c'est au Piknic Electronik que j'ai pris ma douche. La météo avait prévenu : à partir de 17h, pluie sur Montréal. Elle ne s'était pas trompée. Les premières gouttes se sont montrées à 16h30. J'ai réussi à m'abriter tant bien que mal sous la sculpture de la place de l'Homme, où a lieu le Piknic (cf. cette photo). Les moins courageux sont vite partis, mais il restait un nombre largement suffisant de personnes pour assurer une bonne ambiance, pluie ou non. En fait ça ajoutait même à l'ivresse de la musique, cette pluie.
À 19h30, les tours du centre-ville ont commencé à disparaître dans une pluie soudainement épaissie. L'abri précaire du centre de la sculpture est devenu complètement inutile. J'ai encore tenu quinze minutes, puis je suis rentré, bien mouillé. J'ai veillé autant que possible à ce que mon sac reste sec, mais malgré tous mes efforts mon Condition de l'homme moderne a été atteint. Qu'importe, un livre c'est fait pour être lu, ses cicatrices montreront qu'il a vécu.
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