lundi 20 décembre 2010

Je me souviens

 du festival de jazz;
du métro;
de la plage...
lors du week-end à Boston;
du Piknic Electronik;
des deux heures passées à réfléchir sur le hamac du balcon au milieu desquelles j'ai pris cette photo, et en général de ces nombreux moments de contemplation, dans le bus de retour de l'aviron, dans le métro, ou avant de me coucher;
de l'aviron du mercredi soir, mais aussi de l'aviron du week-end et des autres jours de la semaine;
de la diversité;
du beurre de cacahuète;
du blé d'Inde;
de mes lectures, en particulier Eichmann à Jérusalem, Condition de l'homme moderne et Du mensonge à la violence de Hannah Arendt, Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar, Maria Chapdelaine de Louis Hémon, La Montagne secrète de Gabrielle Roy;
 de mes progrès en LaTeX;
du bus 129;
du week-end en Mauricie;
de l'échangeur Turcot;
du barbecue chez Richard;
de l'aviron à 6h du matin;
du festival Western de Saint-Tite;
de la Head of the Rideau Regatta à Ottawa;
de la journée au Mont Tremblant;
des écureuils;
des vacances avec Maman, Papa et Tata;
du lever de soleil sur le Saint-Laurent;
de cette séance photo marrante lors des portes ouvertes de Poly;
des escaliers du Plateau;
des passages chez Juliette & Chocolat;
du Mont Royal;
de la neige.

Je me souviens de Charles, Émilie, Caroline, Sophie, Hélène, Norman, Andrée, Richard, David, Catherine, Olivier, Hélène, Natacha, Camil, Reginald, Bertrand, Patricia, Catiana, Maud, Patrice, Chantal. Je me souviens de Sara, Christine, Antony, Sébastien. Je me souviens de Jeannine, Paula, André, Mathieu. Je me souviens d'Alassane, Charlyne, July, William, Mimi, Deena. Je me souviens de Lise, Jean-François, Jérôme, Harold, Simon, Sina, Fernando, Raymond, Christian, Nicolas et sa famille, Shahin, Jonathan, Stéphane, Dominique. Je me souviens d'Alexia, Thomas, Delphine, Elise, Valentin, Cyrill, Vincent, François, Guilaine, Eddy, Elisabeth, Stephan.
Je me souviens des cinq films québécois que j'ai vus au cinéma et tous aimés : Les amours imaginaires, Incendies, Route 132, Tromper le silence, A l'origine d'un cri.
Je me souviens du Pub Poly, des matchs d'impro au bar de l'université, du lac au castors.

vendredi 17 décembre 2010

C'est fini pour ces 174 jours

Ça y est, je suis rentré en France. Le retour n'était pas de tout repos. Il m'a d'abord fallu rejoindre le bus 129 qui m'emmènerait au métro avec deux valises dans la neige. Ça se fait mais quand même. Ensuite, avec mon sac à dos, ma sacoche à papiers d'identité et ma sacoche à appareil photo, c'est même pas la peine de chercher à enlever l'anorak dans le métro. Du coup il fait chaud. Sortie à Lionel-Groulx pour prendre le bus 747 Express vers l'aéroport. Celui-ci arrive au bout d'un quart d'heure. Il y a de la place, tout le monde parvient à monter dedans, et j'ai même une place assise. Heureusement, car ça lui a pris 1h30 pour rejoindre l'aéroport. Il faut voir qu'entretemps il s'est mis à neiger sérieusement, et que c'est le début de l'heure de pointe du soir. Mon horaire de départ était prévu pour arriver trois heures en avance à l'aéroport, au cas où il y ait des problèmes. Eh bien j'ai bien fait de prévoir large, car c'est finalement avec deux heures d'avances que je suis arrivé, comme il se doit normalement.
Mais de toute façon l'avion avait du retard, évidemment : on attendait des bagages en correspondance, puis il a fallu passer l'avion au dégivrage pour le débarrasser de la neige qui s'était accumulée sur les ailes entretemps. Au final, décollage avec 1h40 de retard et atterrissage avec 1h15 de retard.
Content de rentrer, mais le premier coup d'œil sur la France n'est pas des plus joyeux : le nord de Paris vu du RER B dans la grisaille. Une des premières remarques que je me suis faites, c'est que les voitures sont bien petites ici! Et puis je ne suis plus habitué aux pièces de monnaie en euros. Et je n'ai plus besoin d'adaptateur pour brancher mon ordinateur. Et je pense que dans les jours à venir, d'autres changements d'habitudes se montreront.

Ça se termine comme ça avait commencé : avec deux valises dans le métro.
L'aéroport enneigé (on voit une déneigeuse sur la photo)

mercredi 15 décembre 2010

Métro (4)

Peel
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Place Saint-Henri
J'y prenais le métro à chaque retour de l'aviron.
C'est écrit "Bonheur d'occasion", en référence au livre éponyme de Gabrielle Roy, que je lis en ce moment, et qui se passe dans le quartier Saint-Henri.
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Le plan du métro dans le métro, à Édouard-Montpetit
Outremont
Acadie
Cette station est particulièrement travaillée.
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En sortant de cette station, on arrive dans une annexe de ce grand bâtiment qui était une gare de chemin de fer du Canadian Pacific. Ouverte en 1931, elle a été fermée en 1983. Outre la sortie du métro, elle abrite dans son grand hall un magasin d'habits.
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En descendant : violet.
De profil : vert-bleu.
En montant : bleu.
Place-des-Arts